Le Pérou
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Jour 29 : 14/11/05

Départ de Mexico pour Lima : Aéroport. Arrivée sans encombre à Lima où nous étions attendu par le "chofer" de l'organisation. A ce moment, il est 1h00 du matin. Comme au Mexique, je comprends parfaitement l'espagnol sud-américain. Mes préjugés sur leur façon de parler en mangeant les "S" semblent non fondés. Le "chofer" nous conduit à Miraflores, le quartier chic de Lima où nous avons un hôtel pas trop chic ! Tout le séjour au Pérou ayant été réservé de France, nous prendrons ce qu'on nous donnera.

 

Jour 30: 15/11/05

Nous rencontrons l'organisateur du voyage au Pérou. Comme il ne peut prendre nos chèques de voyage, nous allons à la banque pour les changer contre des dollars et, après les avoir tamponnés, la banque refuse de nous en payer plus de 2. Nous voila sans argent ! Heureusement, cela s’arrange après un coup de téléphone au Crédit Agricole de Loudéac. Heureusement, le décalage horaire avec le Pérou n'est que de 4 heures.

L’après-midi, nous faisons connaissance avec Lima et son centre historique autour de « La Plaza de Armas ».

    

 

    

Le soir, au resto, le garçon très sympa nous pose beaucoup de questions sur la France, sur l'eau, sur l'énergie. Il nous parle aussi de la politique intérieure du Pérou et du problème Fujimori. Il semble que les péruviens soient prêts à le réélire à 60% !

 

Jour 31: 16/11/05

Lever à 3h00 pour prendre l'avion en direction d’Aréquipa à 7hOO. Grosse fatigue mais à l'arrivée on voit qu'ils ont mis le paquet pour les décors.

 

 

      

 

    

Le midi, nous mangeons sur la plus haute terrasse entourant la Plaza de Armas d’où nous avons une vue magnifique sur la ville. Mais il ne fait pas très chaud. Nous sommes à 2530m d’altitude et nous sommes entourés par 3 volcans culminant à plus de 5400m.

    

Plus tard, nous visitons la ville d'Aréquipa avec un guide parlant parfaitement le français. Il semble que l’Alliance Française soit très présente et très efficace au Pérou car nos guides parlaient tous un Français très correct et le plus souvent sans avoir quitté le Pérou.

Couvent et église : à l’intérieur du couvent vivent encore une vingtaine de religieuses qui, entre autres choses, élèvent des cochons d’inde. Mais au Pérou, c’est pour les manger !

    

Ensuite, nous allons visiter le grand marché d’Aréquipa. Notre guide nous conseille de ne pas trop montrer notre appareil photos car les voleurs sont nombreux. Je le regrette un peu car il est difficile de rendre l'ambiance en 2 vues seulement. Le soir, nous dînons dans un patio où la température est douce.

    

 

Jour 32 : 17/11/05

Départ à 8h00 avec la guide Yallina et le chauffeur John. Arequipa est la deuxième ville du Pérou. Comme toutes les villes du pays, elle est entourée de ses bidonvilles. Nous allons ensuite traverser des zones semi-désertiques.

Nous avons vu des vigognes, mangé du lama, du gâteau de quinoa et chiqué des feuilles de Coca. C'est parfaitement autorisé dans ce pays, mais je déconseille d'essayer d'en ramener dans ses bagages: le douaniers étrangers au Pérou pourraient ne pas apprécier ! De plus, chiquer les feuilles est assez immonde. Au bout de quelques minutes, la bouche est anesthésiée et on a vraiment l'impression d'avoir mangé de l'herbe à vaches.

    

Les femmes portent le traditionnel chapeau melon et nous passons un col situé à 4800m d’altitude. Là, il fait froid !

    

      

      

Nous visitons Chivay et Yanque où nous nous installons à l’hôtel. Nous faisons ensuite avec la guide une grande promenade dans la montagne où nous faisons des rencontres typiques. Yanne a parlé au lama. Il n'a pas compris son espagnol. Il lui a craché dessus.

Le soir à l'hôtel : Sauna et Jaccuzi  pour éliminer la poussière de la journée. Puis nous avons droit à un spectacle de danse traditionnelle par des enfants du village.

     

 

Jour 33 : 18/11/05

Lever à 5h45 pour aller voir les Condors : Vus de justesse ! Les condors le faisait un peu! Nous étions déjà dans la voiture quand un cri jaillit de la foule assemblée : le voila ! Le temps de ressortir l'appareil et l'oiseau est dans la boite. Et les cultures en terrasses sont toujours d’actualité.

    

Le midi gâteau de patates douces (good) mais pommes de terre et viande séchée sont trop rustiques pour Yanne mais bon pour Jean.

Sur la route du retour vers Arequipa, nous continuons d’avaler notre dose de poussière !

Le soir, dîner quelconque sur la plaza de armas. Nous avons quitté un « vestociarit » où nous étions très mal assis pour un restaurant où nous avons très mal mangé. (Nous étions tellement mal assis que l’ordinateur de poche s’est mis à écrire n’importe quoi à la place de « restaurant »).

Nous avons compensé par un café dans un très bon café (+ fou rire). Essayons de vous faire partager ce moment de bonheur : 

Nous devisons gaiement de ce que sera notre programme au Pérou. 

Nous passons en revue les étapes à venir de notre voyage et nous découvrons qu'en Amazonie, nous devons nous lever à 4h00 du matin pour aller voir des perroquets se nourrir d'une pierre spéciale nécessaire à leur métabolisme.

Jean dit alors : "Tout ça pour aller voir des pigeons locaux avec une plume dans le cul !"

A raconter, c'est pas bien rigolo, mais si vous aviez vu l'tableau !

 

Jour 34 : 19/11/05

Lever à 7h00 pour un départ en bus vers Puno à 9h45

Attente en 1e  Classe à la  gare routière "terrapuerto" . Comme il y a des "aeropuertos", chaque ville a aussi son terrapuerto.

Arrivée à Puno à 16h15. L'altitude est de 3900 m et Yanne s'en est rendu compte très vite après avoir grimpé les escaliers pour passer une crampe. Elle est rentrée super essoufflée et a mis cinq  minutes pour se remettre.

L'hôtel Balsas Inn est très bien 

Nous dînons dans un restaurant du centre où nous rencontrons deux hollandaises et deux  péruviens : Devinez quoi?  Nous faisons la conversation en anglais !

 

Jour 35 : 20/11/05

Nous partons à 8h00 pour les Iles du lac Titicaca

   

    

D'abord les îles flottantes Uros . Ce sont des îles de roseaux où les habitants arrivent même à faire pousser des pommes de terre. Sur ces  îles en roseaux, on s’enfonce à chaque pas. La sensation est vraiment très étrange. 

   

Puis l'île d'Amantani où nous logeons chez  l'habitant : régime logement spartiate ! La nourriture est excellente et copieuse mais se limite à soupe et plat de pomme de terre avec du thon en boite acheté sur le continent. Le Pérou est le pays de la pomme de terre. Il en existe plus de 4000 variétés dont 200 sont cultivées et commercialisées régulièrement.

   

Sur l’île d’Amantani, nous sommes revenus brutalement en arrière d’un petit siècle : pas d’électricité, pas de chauffage, un seul point d’eau pour toute la famille : un robinet dans la cour. Les repas se préparent sur un feu de cheminée qui enfume convenablement la cuisine qui est aussi la pièce à vivre de toute la famille : le père, la mère et les quatre filles.

Si les femmes tissent, ce n’est pas pour les touristes, mais bien dans un but utilitaire.

 

Après le repas du soir, nous sommes conviés à une soirée spécialement organisée pour les touristes séjournant dans l’île (tous ne restent pas !). Nous sommes donc priés de revêtir les tenues traditionnelles mais les filles ont quand même le droit de garder le jean.

Vous auriez vu Yanne ! Tu ne t’es pas regardé, m’a-t-elle répondu !

 

 

 

 

Jour 36 : 21/11 /05

Yanne se lève à 5h45 et demande un nescafé, le meilleur Nès de sa vie, toute seule face au lac. Il fallait voir la fille de la maison se laver les pieds à l'eau froide sans quitter ses chaussures en pneu!

De l'île d'Amantani nous rentrons directement à Puno car il pleut sur l'île de Taquile. De plus, d'après notre guide, Taquile est beaucoup plus "usine à touristes" et présente moins d'intérêt que Amantani.

 

Jour 37 : 22/11/05

Bus touristique de  Puno à Cusco dans lequel nous rencontrons deux canadiens anglophones et une jeune pharmacienne parisienne ayant fait ses études à Rennes ainsi que sa sœur orthophoniste.

Nous visitons les premières ruines Incas, caractérisées par l’assemblage des pierres au millimètre près.

 

 

Jour 38 : 23/11/05

Visite des sites Inca avec la guide Yudi. Ce premier site qui est vraisemblablement un lieu de culte est impressionnant par la taille des blocs de pierre et la précision de leur assemblage.

 

L’après-midi, nous visitons, à Cuzco, le Temple du Soleil qui est resté caché à l’intérieur d’un couvent de  Dominicains jusqu'en 1950 et qui n’a été révélé au public qu’à la faveur d’un tremblement de terre ayant endommagé gravement celui-ci ! Quand les Espagnols sont arrivés au seizième siècle, il fallait absolument détruire les religions « paÏennes » et tout ce qui s’y rapportait.

 

Jour 39 : 24/11/05

Pisac : cultures en terrasse et bâtiment Inca à la fois Temple et réserve de nourriture.

 

 

 

  Salinas :Jean nous fait un cirque avec son vertige comme quoi il n'aime pas descendre. Les salines sont exploitées pour extraire le sel qui est véhiculé par les eaux chaudes coulant sous terre dans la cordillère des andes.

 

Muray : sur cette route, nous nous arrêtons pour voir un élevage de « Cuy » et goûter la « Chicha », sorte de bière de maïs assez acide et pas très agréable à boire !

 

A Ollantaytambo, encore une forteresse Inca à visiter, puis le lendemain, nous prenons le train pour nous rendre sur le site de Machupicchu.

Nous sommes impressionnés par la masse des blocs de pierre qui ont été extraits d’une carrière située 400m plus bas et transportés jusqu’au sommet par un procédé resté inconnu.

 

   

Jour 40 : 25/11/05

Départ en train pour Aguas Calientes. Le trajet dure environ 3h00 à petite vitesse sur une ligne qui descend en suivant la vallée. C’est le seul moyen pour accéder à Machupicchu. Aucune route praticable pour les voitures n’arrive dans cette ville entièrement dédiée au tourisme.

Après avoir pris possession de la chambre d’hôtel, nous empruntons un des bus spéciaux qui nous mène plus haut, sur le site de Machupicchu.  

Plus tard, retour à l'hôtel et gros dodo !

   

 

Jour 41 : 26/11/05

En début d’après-midi, nous rentrons à Cusco où nous achetons 3  écharpes en Alpaca pour faire des cadeaux. Et à nouveau soirée et dodo car demain, nous changeons de région.

 

Jour 42 : 27/11/05

Départ à midi, en avion, pour Puerto Maldonado capitale du « Madre de Dios »

Dès notre arrivée on nous conduit en bateau dans la jungle amazonienne (40 minutes de voyage) et nous découvrons la vie à la dure :

Électricité de cinq à  sept.

Douche à l'eau froide de la rivière (28° et une belle couleur rougeâtre).

Moustiques et autres bestioles.

Et aussitôt installés, nous sommes conviés, chaussés de bottes, à découvrir la forêt amazonienne. La chemise à manches longues est vivement recommandée à cause des moustiques. Entre autres bizarreries, nous découvrons l'arbre qui marche. En lançant des racines vers des zones plus humides, l'arbre peut se déplacer de quelques mètres au cours de son existence.

 

Jour 43 : 28/11/05

Lever à 5h00  pour aller voir les perroquets qui ne sont pas venus. Ils ont eu peur d'un prédateur. Heureusement, nous avons vu les perroquets de l’hôtel.

L'après-midi marche dans la  jungle pendant 8 km. Yanne me demande : "pourquoi as-tu trempé ton chapeau dans l'eau?" Mais non, ce n'est que la transpiration. L'air est à 28° et 100% d'humidité.

 

En pleine jungle un des américains qui fait partie du groupe remplit la chasse d'eau avec le seau avant de la tirer ! Civilisation, quand tu nous tiens !

Retour crottés et en sueur en barque sur le lac Sandoval. Nous y avons vu des animaux étranges comme le canard serpent, des oiseaux magnifiques, et pêché des pirañas que nous avons mangés le soir. J’allais oublier une araignée de 10cm au moins !

 

 

Jour 44 : 29/11/05

Le matin, visite d'une ferme où nous avons mangé sur l'arbre des fruits exotiques.  

   

L'après-midi pêche en rivière : Bof ! La branche en main sert à chasser les moustiques.

 

Jour 45 : 30/11 /05

Retour à  Lima pour la suite du voyage. L'avion a une heure de retard mais après 45 jours de voyage nous avons appris à attendre, surtout Yanne. Moi je savais déjà !    

     

Jour 46 : 1/12/05

Ä 6h00 nous rencontrons Pablo qui nous emmène prendre le bus pour Paracas. A partir de là le programme change tous les jours mais comme c'est plutôt en bien nous ne disons rien !

Première sortie dans le désert : La Cathédrale, Les vautours, les belles villas  

   

Le soir nous découvrons le Pisco Sour avec Pablo. Pablo était notre guide de fin du tour au Pérou où nous avons visite Paracas, Nazca et différentes choses autour de nazca. Pablo a 47 ans et avec lui, nous avons vite compris que le programme établi n’était pas fait pour être respecté ! Dès le premier jour, il nous a expliqué que moyennant une faible participation financière, il nous transformait notre après-midi libre en visite organisée de sites pas prévus. Nous n’avons pas été déçus car grâce à lui, nous sommes un peu sorti des sentiers battus par les touristes. Nous avons pris un taxi collectif : une vielle dodge américaine complètement pourrie qui nous a emmenés en pétaradant de Paracas a Nazca. Nous avons fouillé un vieux cimetière nazca datant de 300 ans avant JC (Jésus Christ et non Jacques Chancel) et rencontré une jeune archéologue italienne qui travaille au Pérou par période depuis des années, et vit le reste du temps à Milan avec son mari écrivain Vénézuélien. Nous avons aussi mangé du porc fumé au feu de canne à sucre chez une de ses nombreuses copines qui jalonnent le circuit touristique qu’il parcourt habituellement !

Pablo était vraiment la cerise sur le gâteau !

 

Jour 47 : 2/12/05

Promenade en bateau aux îles Ballestas.

   

            

Puis départ en Taxi, Bus, Dodge pour Nazca où nous arrivons vers 15h00. En route nous mangeons du porc grillé sur un feu de canne à sucre chez une des nombreuses copines de Pablo.

Le soir nous mangeons du riz à  la coriandre avec des écrevisses et du calmar, plat typique de la région de Nazca. Comme Pablo, en partant, je fais la bise à la serveuse. Elle en rougit la  pauvre !

          

   

Jour 48 : 3/12/05

Survol des lignes de Nazca. J'insiste pour être en place droite mais la double commande a été "retirado" !

Puis, programme modifié ,nous allons voir une nécropole Nazca pillée par les Espagnols puis par les chercheurs de trésors des siècles passés.

Nous passons ensuite chez Tobi qui reconstitue des poteries Nazca en utilisant les techniques d'origine.

 

A 1h00 nous prenons le bus pour Lima : 7h00 de  voyage.

 

Rencontre de Adine l'italienne ! C'est le genre de personne d'une intelligence supérieure qui, après quelques minutes passées avec elle te rend subitement plus intelligent. Alors imaginez lors d'un voyage de 7 heures. Nous avons appris des tas de choses sur les civilisations Nazca et pré-Nazca. Elle et son équipe de chercheurs ont découvert les traces d'une civilisation parfaitement pacifique. Ces gens ne connaissaient pas la guerre. La preuve en est donnée par le fait que les fouilles effectuées n'ont jamais fait apparaître d'armes. Or, si on ne trouve rien sur une surface donnée et dans un temps donné, on peut en conclure que ça n'existait pas. 

Le Soir repas au café de la Paz, à Miraflores, où nous passons la  soirée à refaire la politique loudéacienne .  

Jour 49 : 4/12/05

A midi nous retrouvons Pablo et son fils pour aller manger dans le quartier de Barranco.

 

 

 

 

 

Puis nous allons visiter le musée archéologique de lima.

Au retour, le taxi s’arrête dans une station service pour prendre 1 litre d’essence, le nécessaire pour la course. On voit la route à travers le plancher. Mais on ne paie que 7 soles !  

Il est alors l’heure de rentrer à l’hôtel pour préparer les valises. Demain nous partons en vacances au Chili.

 

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